J'allais décrocher le Saint Graal,
Boucler mes projets caresser les étoiles,
Sauf que dans la course effrénée du bonheur,
C'est Dieu qui nous pousse, et c'est l'homme qui pleure.
J'avais rencontré mon Idylle,
Un soir de janvier sous une Lune fragile,
Sauf que dans la course effrénée du bonheur,
C'est l'homme qui pousse, et la femme qui pleure.
J'étais destiné pour la gloire,
Carrière dorée et succès sans histoire,
Sauf que dans la course effrénée du bonheur,
C'est le travail qui pousse, le forçat qui pleure.
J'esquissais l'idée infernale,
Gravir un sommet sous un ciel hivernal,
Sauf que dans la course effrénée du malheur,
A part la Grande Ourse, plus personne ne pleure
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Commentaires
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Posté le 29/01/2013 à 10:16:10
tres touchant | |
angelique |
Posté le 29/01/2013 à 10:26:48
Bon Jour, Gélule, L'Amour est notre quête du Graal A tous et notre existence à ce monde N'a de but que de Le découvrir en Soi, Dans le regard de l'Autre! Amitié poétique de: ANTEROS |
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ANTEROS |
Posté le 29/01/2013 à 14:22:10
J'aime énormément ton poème Gelule, tant par sa forme et ses mots choisis, que par son fond... "sauf que dans la course effrénée du bonheur c'est Dieu qu nous pousse et c'est l'homme qui pleure" Génial ! |
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Marouette |
Posté le 29/01/2013 à 17:17:50
merci les poètes | |
gelule |
Posté le 29/01/2013 à 18:57:33
Génial, j'adore et j'adhère ! Et la forme me plait beaucoup, ce rythme très régulier d'une strophe sur l'autre et les vers de plus en plus long comme une difficulté à respirer après une telle course ! | |
Nighty |
Posté le 30/01/2013 à 02:06:09
un vrai plaisir à lire,j'y retourne sans détour | |
nicky |
Posté le 31/01/2013 à 01:22:07
merci encore | |
gelule |
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