Un cri, puis un silence, déchirent la vallée ;
Je cours avec démence et me jette à son cœur,
Robinson orphelin de son torrent glacé,
Elle déverse en chagrin sa cascade de pleurs.
La muse de mes nuits, du temps qui passe trop,
A refermé sa vie sur mon cœur d'artichaut ;
Je suis là, immobile, comme un ange déchu,
Elle parait si fragile, je parais presque nu.
Ses larmes de cristal tombent en rideau de pluie,
Ma nymphe rose pâle est devenue tremplin ;
Pour épancher le flot, goutte à goutte de vie,
Et dénouer sans mot, l'union de notre lien.
Un cri, puis un silence, déchirent la vallée ;
Je cours en transhumance, et me jette à son corps,
Petit Casanova, face à ce grand rocher,
L'homme est frêle parfois, quand la femme est remord.
Je suis venu me rendre, soldat posant les armes,
Son amour est à vendre, et je n'ai de dollars ;
Que faire devant nature, dame qui nous désarme,
A crier de murmures, à plier sous son char.
Oh ! Pitié ma déesse, pétrifiée d'illusions,
Reprends corps de princesse et tous les deux buvons,
Au ruisseau du bonheur la jouvence éternelle,
Je traverse tes pleurs, ta cascade « Rimmel ».
Un cri, puis un silence, déchirent la vallée ;
Je suis en délivrance, la voici délivrée,
Du sortilège qui, l'avait changé en pierre,
Je retrouve à présent ma fine fleur d'hier.
"Attention mes amis
L'eau qui dort est parfois
Cascade de folie
Cachant les reines aux rois !!!"
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inspiré, donc au final ton histoire termine bien pour toi, tant mieux | |
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