Voici quelques matins quelques jours innocents
Quelques nuits quelques vins que ma plume murmure
Ta Muse est dans le train pour quérir l'azur
Chiner du sable fin et trouver le printemps
Elle est partie la belle, ta geolière divine
Poète aux yeux brûlés par ton inspiration
Orphelin sans ta muse et son cœur papillon
Qui nage contre vent et tes rimes assassines
Voici quelques matins quelques jours innocents
Quelques nuits quelques vins que ma plume murmure
Ta femme est dans le train tu n'as plus cette armure
Pour vivre de ton art et te sentir géant
Elle partie la belle, la perfide Ninon
Poète à l'âme tiède quand ton chemin chemine
Quand ton petit moulin dérègle sa machine
Tu nages à contre cœur et à contre saison
Voici quelques matins quelques jours bien présents
Qui crevassent un peu plus tes phalanges tremblantes
Mon poète déchu qui ne peut lever l'encre
Rejoindre cet azur de tes amours perdus
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Gélule ... comme ce poème m'émeut ... c'est presque un deuil que je ressens ici, tant on est orphelin quand on n'a plus les mots. Mais je te rassure, tu es toujours un géant ! Merci pour cette belle lecture rythmée du souffle de la vie. |
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Nighty |