Ce mois s'en va et la saison
des utopies trop courtisées
glissent en silence
dans la mer bleue
de rêves suspendus.
Les danses folles
les défiantes attitudes
cèdent la place au refluxe sobre
de ma raison.
C'est mieux reprendre
dans mes mains fidèles
ma vie d'épines et mon destin.
Tu vois, je demeure
parmi les figuiers de Barbarie
et l'origan qui parfume d'ancien
mais aussi…
dans les eaux pures
de ma belle rivière
ni généreuse ni extraordinaire
qui coule sans cesse
sans secheresses, sans inondations.
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Écrit par galatea belga
Mon rêve est la réalité banale d'un autre
Catégorie : Amour
Publié le 17/03/2021
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Commentaires
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Posté le 17/03/2021 à 02:44:32
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Merci Galatea, de ces parfums qui mêlent l'ancien à un renouveau. Bien à toi, en favori |
Asté ![]() |
Posté le 17/03/2021 à 08:17:05
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Un poème très délicat et de belles images. Ce "mois" dès le départ que j'entends un peu comme "moi" et qui m'a fait relire plusieurs fois le texte, est très bien pensé. Merci Galatea Belga |
Edelphe ![]() |
Posté le 17/03/2021 à 09:59:47
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Asté, Edelphe...oh quel plaisir d'être lue et comprise :-) Amicalement galatea |
galatea belga ![]() |