Fascisme
A vomir de la haine pure
A cracher sur son voisin
Il prêche la déchirure
Le racisme assassin
A crier sans relâche
A préparer son règne
Il regroupe tous les lâches
Du peuple qui se saigne
A nous bourrer le crâne
A hurler des mensonges
Il ravive le faible flamme
Du fascisme qui nous ronge
A tuer la tolérance
A tuer les rêves de paix
Il exploite l'ignorance
Cautionne le non respect
A jouer des préjugés
A user nos cerveaux
Au nom de la liberté
Faites taire ces fachos.
François Ville
Écrit par francoisville
Humeurs, amour & humour
Catégorie : Divers
Publié le 23/11/2017
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Commentaires
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Posté le 24/11/2017 à 00:42:14
La tolérance dans tout est très importante. | |
eric |
Posté le 24/11/2017 à 07:38:15
No Pasaran ! criaient-ils dans les ruelles d'Espagne en 1936... Un cri qui est toujours actuel, tant les brandons de discorde à travers l'Europe s'attisent à nouveau ! Merci François pour ce pamphlet concerné et consterné ! De tout cœur avec toi ! | |
jacou |
Posté le 24/11/2017 à 23:03:36
Un vrai cri de guerre ton poème. Yo ! lol bravo François Ville. | |
suane |
Posté le 26/11/2017 à 17:18:33
Bonsoir , j' ai bien aimé ... Ça m ' a fait penser à un de mes vieux textes ... Dire que Mesrine était la hune de mes idoles Quand t'avais décidé de suivre la pègre! Ta fortune avait un goût de chiottes et de geôles ton regard l' espoir fou de me pendre comme un nègre. Regarde dans mes souliers y'a pas une tune qui pue. Ce que tu vois je l'ai gagné avec ma gueule et mon cul! J'en ai baisé des soifs et embrassé des faims Pour que la gosse d'en face ne soit trouvée dans un coin. Regarde dans mes yeux tu t'y verras sûrement y'a dl'a place pour tous ceux qui ont froid en dedans. J'ai les cils enneigés et la bouche qui ne ment Quand ta meute se vide sur mon coeur ou mon con. Regarde mes seins tu y verras l'auréole Sur les bouches et les mains, sur le cou de St Paul Sur tous ceux qui nourrissent l' âme à la force des armes L' écorce des larmes est une fosse sans arme ... Regarde mes mains elles n'ont tué que moi Peux tu en dire autant sans regarder par terre ? Sans penser qu'en dessous y'a des corps que ta loi A butté sans même faire ne serait ce qu'une prière?!! Regarde mon front, et vise bien au milieu De tes lèvres sans nom aussi bleues que mes fesses! J'enfermerais le son de ce sceau de mon mieux Baignerais dans le sang ce bon vieux pain de messe .... |
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Masha |
Posté le 28/11/2017 à 20:42:29
Même encore maintenant et de plus en plus il faut répéter le répéter que la liberté est un bien si précieux |
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MARIE L. |
Posté le 10/12/2017 à 21:23:15
Eric, la tolérance est un défi personnel, jamais acquis. Merci Jacou, hélas ce genre de poème sera toujours d'actualité, il s'agit d'un combat permanent. Merci Suane, la poésie ne doit pas toujours être melliflue ! Masha, ton poème est terrible, quelle violence ! Ceci dit, c'est la dureté des mots pour dénoncer celle d'actes bien pires. Marie L., la liberté va en s'amenuisant depuis quelques années. La sécurité prime. |
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francoisville |
Posté le 04/01/2018 à 00:36:00
beau poème :) | |
mel406 |
Posté le 18/01/2018 à 22:24:00
Merci Mel406 ! | |
francoisville |
Commentaires
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