Dédié à EL Rûmi
La phalène en émoi, qui surgit de la nuit
Follement captivée par la clarté des feux
S'en va chercher sa mort un peu avant minuit,
Tout entier possédé du délire amoureux.
Il entre, bel insecte, à la fenêtre ouverte
Il palpite un instant sur la braise odorante
Avant de retomber, enivré mais inerte
Choisissant pour tombeau la bûche rougeoyante.
Pourquoi donc regretter cet amour qui finit ?
Ce soir, le vent du Sud a passé sur la dune
Mais voici qu'il s'apaise à la fin de la nuit
Et meurt comme un Pierrot amoureux de la lune.
Les papillons entrent souvent chez moi en septembre quand j'allume les premiers feux de cheminée.
Je me suis aperçue après avoir écrit ce texte que "phalène" est un nom féminin mais, après tout, il peut s'agir d'une phalène mâle : on dit bien "Madame le ministre" alors pourquoi pas "Monsieur la phalène"...
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amour
Publié le 14/02/2009
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Étrange, mais j'aime ! | |
blueberry |
un joli texte fort et sans tristesse j'aime beaucoup | |
stef31 |
très beau, parler sans tristesse d'un tel sujet ! amitiés Louann |
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louann |
Sublime j'adore. C'est vrai qu'à force de courtiser la lumière les papillons meurent. C'est leur destinée ? dirons nous plutôt c'est le prix à payer au ravissement ! mais que ne ne donnerait-on pas pour l'objet de ses désirs ? | |
hamid |
Dis flipotte tu parles bien d'El Rümi le poète perse ? dans ce cas que pense-tu de khayyam ? | |
hamid |
je ne t'avais pas répondu à l'époque pardon oui il s'agit bien du poète El Rumi et je goùte fort Khayyam aussi et dans les "modernes Marmoud Darwich | |
flipote |
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