Pour en finir avec le Bonapartisme !
Dans les pays laissés qu'on garde en nos mémoires,
Nos vieux parents s'en vont doucement vers leurs fins.
Sept ans de rude guerre en des contrées bien noires !
Que nous rêvons de vous, roses de nos jardins !
Va mon cheval, va ! J'ai le coeur bien gris
J'ai mal au passé, j'ai mal au pays.
Bayard, "te souviens-tu lorsque tu labourais
Au lieu de galoper au beau milieu des morts ?
Où donc est le temps où je semais et fauchais ?
Vieillir dans son village est le plus beau des sorts.
Va mon cheval, va ! J'ai le coeur bien gris
J'ai mal au passé, j'ai mal au pays.
Nos fiancées sourient de leur fenêtre ouverte
Aux cavaliers passant sur la route d'en bas.
Nous ne reviendrons pas dans la maison déserte
Et les flocons de neige effaceront nos pas.
Va mon cheval, va ! J'ai le coeur bien gris
J'ai mal au passé, j'ai mal au pays.
Moi, je vais m'envoyer un bon coup de vodka
Je n'ai plus de copains, que toi, mon vieux cheval
Ouais, je vais m'envoyer un grand coup de vodka
Et qu'il aille au diable le petit caporal.
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amitié
Publié le 24/11/2007
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Je peux faire trois remarques ? Si tu ne préfères pas, ne lis pas plus loin... Est-ce que Fenêtre ouverte (au singulier) ne serait pas mieux? (Un pied en trop sinon.) Et les deux voyelles faibles (e-e) autour de la césure du dernier vers font un effet bizarre (cheval boiteux ?), très moderne, mais très décalé. Encore plus que le vers "Verlainien" : Où donc est le temps où je semais et fauchais ! |
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