J'ai été mer
J'ai été montagne
J'ai été amour
Et quelques fois vérité
J'en suis retombé
Me suis évaporé
Ma terre a tremblé
Les liens ont cassé
J'ai été infini
Ça écrase l'infini
Bien plus qu'on ne le sait
Ça écrase tout l'infini
De sa double personnalité
Exister et disparaître
Là-bas, las de continuer
Dans un voyage non maîtrisé
L'infini voyage
L'infini voyage dans l'infini
Une recherche personnelle
Autant que je me cherche
Autant que j'ai été
Une joie en bateau
Une joie qui naufrage
Dérive en sanglot
Autant que la mer sera
Autant que la montagne sera
Autant que l'amour que je porte
À l'art et à vos doigts de fée
Qui se confondent
Se fondent dans mes doigts
Où chaque prose est ailée
Comme une vérité qui se ment
Au-dessus des êtres et de partout
De partout, partout, partout
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Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Divers
Publié le 03/08/2019
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CRO-MAGNON  |
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Tu prends le monde sur tes épaules, Jonathan, tu es comme Atlas, tu le supportes dans cet excellent poème que j'ai lu d'une traite, captivé par son accent panthéistique. Tout, mer, infini, la moindre feuille, nous demande de témoigner pour eux en poésie, et tu le fais brillamment. Je mets ton poème dans mes favoris en t'en remerciant ! |
| jacou |
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En effet ! C'est très beau ! Je lis cet infini en suivant au pas laa poésie ...et découvre qu'elle part et laisse une ligne une trace ...partout ! Bravo Jonathan ! |
Yuba  |
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Merci beaucoup :) |
| feuille_au_vent |