Je suis encore rose
De ce ciel bavard
Qui sous mes yeux étend
La blondeur des anges
Le présent s'illumine
Dans un autre terroir
Je n'ai pas coupé les ponts
Je fuis avec l'eau qui dort
Sous l'espace dénudé
De la sombre nuitée
Je me laisse choir, ainsi,
Dans la grâce sacrée
Dans un chariot de plumes
Peut-être trouverais-je
Ces amours qui poussent
Dans les jardins d'Eden
Car au milieu de ce monde
Il y a tout, un peu de moi,
Qui se faufile, à moitié,
De noir et blanc et de pastel
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 26/12/2020
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Commentaires
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Posté le 26/12/2020 à 14:28:39
Superbe. Un favori, merci fée de cette grâce unique. | |
Asté |
Posté le 26/12/2020 à 17:07:59
"Je n'ai pas coupé les ponts / Je fuis avec l'eau qui dort" ... Non seulement ces deux vers sont une pure merveille, mais j'y ai trouvé un écho de mon itinéraire ... Un poème qui nous emmène toujours plus avant et dans les profondeurs de l'âme, dans les replis de l'être. |
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Ombrefeuille |
Posté le 27/12/2020 à 01:00:54
J'ai trouvé dans ce poème de l'espoir, celui d'un amour encore possible. Les références religieuses (les anges, l'Eden), se mêlent harmonieusement avec celles relatives au monde sensible, concret, immanent. Merci fee de blé | |
Vermeil |
Posté le 27/12/2020 à 11:55:20
Merci à vous trois! Oui vermeil, c'est un poème d'espoir, celui de se reconnecter avec l'amour en ses versions multiples pour créer des ponts et avancer encore plus loin comme l'a si bien dit Ombrefeuille. | |
fee-de-ble |
Posté le 28/12/2020 à 22:09:21
Fée-de-blé Merci pour ce beau poème plein de sensibilité où l'omniprésence de l'espoir nous montre que la vie poursuit son cours | |
roserose |