Quand je l'ai vu la première fois
À quatre pattes sous le lavabo
Je me suis dit, tiens, un homme humble
Et bien habile de ses mains
Je me demandais
À quoi il ressemblait
Deux miches de pain
N'en disent pas long
Sur la trempe du levain.
Efficacement, le travail s'exécuta
Moi, penchée, essayant de voir l'inconnu
Dans l'espace restreint et mal éclairé
De ma tuyauterie bénie des dieux
Après quelques grincements d'outils
Il me gracia d'un c'est fini madame
Tout fonctionne à merveille,
Ne manque que le paiement
Pour services rendus avec courtoisie
Je lui présente une liasse de billets
Il me montre enfin son visage rougi d'effort
Il est tout à coup moins séduisant, cheveux en l'air,
Vêtements sales, braguette moitié ouverte.
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 01/03/2019
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Commentaires
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Posté le 01/03/2019 à 00:35:45
La réalité dans tout ses états, c'est sûrement du vécu que tu contes ici. Auriez-vous, peut-être songeais-tu alors au prince charmant, qui sait ? Ton poème est teinté d'idéal en fait, mais déconstruit bien les mythes que nous nous forgeons. Merci Fée de ne pas avoir utilisé ta baguette magique ! | |
jacou |
Posté le 01/03/2019 à 09:10:34
Effectivement, la rêverie était bien douce, idéale et ensuite survient la réalité. Votre poème m'a fait rire, malgré la pointe de désillusion. Merci! | |
isabelle64 |
Posté le 01/03/2019 à 22:49:35
Ce petit poème est une histoire inventée qui reflète comme dit Jacou l'idéal conçu dans l'esprit humain qui se déconstruit malhabilement face à la réalité. Bien contente que ce poème vous ait soutiré un petit rire Isabelle. | |
fee-de-ble |