Comme un sourcier, j'agite ma baguette
Pour trouver l'âme mûre des nappes de pluie
Dont la force discrète, bouillonne aux abois
Faisant vaciller mon bois d'un simple geste
Souvent, je sonde la terre,
Et son silence en isoloir
Me ramène au temps d'église
Où je me confessais d'un pardon
J'usais alors des vagues de mes souvenirs
Pour en perpétuer la mémoire lointaine
Telle une descendance de fils et filles prospères
Prête à déambuler dans les énigmes anciennes
En profession libérale, je me proclame
Apte à ressourcer les maux enfouis par naufrage
Qui par détresse ont échoué sur une crique sauvage
Dépourvue de radeau pour les ramener à port
Je suis un chercheur de sources
Qui vibre sous l'élément de vie
De ma baguette, je sonde l'âme
Riche de trésors à draguer
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 18/02/2019
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Un métier à la noble importance Surtout pour aller sonder l'eau salvatruce dans les coeurs des âmes ...merci Fée ! |
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Yuba |
En bon sourcier, le but de la quête sera atteint. J'aime tes poèmes, Fée, qui sont légers dans le jour et profonds dans la nuit. | |
jacou |
Merci Yuba . Merci Jacou, j'aime bien me promener en effet sur la surface et dans les profondeurs, car il y a des choses à voir dans toutes les strates. | |
fee-de-ble |