Je n'ai plus d'amis à huit pattes
Qui me chatouillent et me grattent
Sur mes pieds difformes et sinueux
J'ai le vague à l'âme, je m'ennuie
Vous m'avez arrosé d'un liquide
Plus convaincant qu'une moufette
Pour me protéger des chenilles
Des champignons me décomposant
Mais je suis maintenant banni
Reclus à la forêt maudite
Ma tête est ignoble, voyez-vous
Sans oiseau comme chapeau à plume
Vite, la pluie, je l'implore ardemment
Je suis si sec, que je pleure en dedans
Je veux être vulnérable, comme avant
Pour accueillir les petites bêtes
Peu importe, s'ils me grugent un peu
Peu importe, s'ils emportent quelques feuilles
C'est ma petite famille adoptive
Celle qui me donne bonne mine
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Amitié
Publié le 23/09/2019
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de fee-de-ble au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 23/09/2019 à 13:32:22
tres beau | |
megapdg |
Posté le 23/09/2019 à 14:30:29
Le chant de l'arbre en solitude d'amis à cent mille pattes pour le gratter et chatouiller. J'aime, c'est original et bien vrai qu'un arbre peut être en manque d'amitié, qui le mène à dépérir... | |
jacou |
Posté le 23/09/2019 à 17:44:33
J'aime | |
Belle de jour |
Posté le 23/09/2019 à 22:14:44
Merci megapdg, Jacou et belle de jour ! | |
fee-de-ble |