Changer c'est d'abord une sensation.
Tout comme aimer,
C'est une émotion.
Mon âme, cette branloire pérenne,
Elle change mais se perd elle?
Je me le demande sans miel,
Qui suis-je?
Trop de questions et d'étourdissement
De l'esprit.
Je me fais la belle,
Pour me découvrir,
M'ouvrir à la vie.
Je m'enfuis aux quatre vents.
Je suis à un croisement.
Ce moment où des repères de vie s'estompent
Et deviennent des bouées embrumées.
Peut-être que je me trompe,
Mais je vais voguer, quitte à me tromper.
Tant de terres et de mondes inconnus,
Je rêve de les découvrir et pour cela je dois me mettre à nu.
Je dois avoir le courage de tout perdre, sinon beaucoup,
Pour ce qui n'est peut-être qu'une chimère,
Ce rêve fait d'aventure, de découverte et de culture.
Et si derrière le brouillard
De cet océan inconnu, je ne trouve qu'une terre hostile,
Je sais que dans les bras de ma mère et de mon père
Je trouverais la plus belle île,
Celle de l'amour.
Écrit par esperanza
Opposer le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volontéGramsci
Catégorie : Amour
Publié le 08/09/2017
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Votre titre provient des "Essais" de Montaigne, qui lui-même affirmait n'être qu'un passage, comme sa vie, il me semble... J'apprécie votre poème ouvert à la réflexion, qui doute mais possède de sûres assises auprès d'une famille présente, aimante. | |
jacou |
Très joli poème. On tente de se découvrir, de s'épanouir, de s'apprivoiser et un retour à la maison chez les parents, c'est toujours bon ! J'aime beaucoup. | |
suane |
L'amour de ses parents et l'assurance de ne le perdre jamais est une chance et un formidable coussin protecteur pour se lancer dans l'existence | |
Verdon |
Très joli poème à fleur de peau... Merci du partage | |
grêle |
Un nid d'amour qui reste gravé en nous pour notre éternité. J'ai aimé ! | |
lefebvre |
Les parents sont bien le refuge ultime. | |
TANGO |
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