Le 13 février 2006, 17h16

Ce n'est pas rien qu'un souvenir
Lorsqu'il parvient à faire souffrir.
Ce n'est pas une histoire banale
Puisque aujourd'hui elle me fait mal.

Longtemps après tu pleures encore,
Tes larmes ne m'émeuvent plus…
Quelques secondes, quelques efforts,
Feraient que je n'existe plus.

La romance n'existe pas
Dès lors que l'on quitte les draps
Et le monde qui s'ouvre à nous
Ne permet pas que l'on soit fous…

Des mots suffisent à tout détruire
Mais tu ne vois que leur magie
Tu savais que j'allais m'enfuir
Tu n'as pas su me retenir…

J'an tenté de m'y accrocher
A cette utopie de l'amour
J'ai même essayé de t'aimer,
Davantage que pour quelques jours.

L'amour n'était pas loin de moi
Mais mon cœur a brûlé tes doigts
J'ai choisi de tout enflammer
Aux souvenirs de mon passé…

J'ai besoin d'air et de visages
Qui ne veulent pas me retenir
J'ai besoin de violents voyages
Et de flirter avec le vide.

Ta tendresse est trop exclusive
La mienne était fugitive.
Tes sanglots ne te rendront pas
Ce qui n'a jamais eu d'éclat.

La douleur ne s'éternise pas,
Tu guériras de mon sourire,
Et le souvenir de mes bras,
Ne sera pas toujours le pire.

L'éclat du soleil au dehors,
Ton reflet qui conjugue le sort,
Un soir tu verras que l'espoir
Peut survivre aux couleurs du noir.

Tu regarderas en arrière,
Et tu verras l'amour en vrai,
Si ce n'est qu'il est fait d'éther,
Et qu'il ne peut que s'envoler…

Les regrets sont loin maintenant
Mais on n'a pas perdu de temps…
Qu'importe le jour ou bien l'heure,
On a vécu puisque l'on meurt.

EM, 17h44