Je me rappelle comme si c'était hier
Occupé que j'étais à rêvasser sans fin
Sept ans tout au plus, à l'école des bambins
Le soleil baignait la classe de lumière
Devant moi se tenait un morceau d'univers:
La tresse d'une rousse captait les rayons
Faisant naître à mes yeux des apparitions
Irisées, dansant dans la blanche lumière
J'y voyais ces torsades tout alchimiques
Mettre à nu la matière et les photons
Jouer dans l'éther leurs gammes et leurs passions
Les équations d'une essentielle rythmique
Beaucoup plus tard, je l'avoue, j'ai été happé
Je ne sais pourquoi, le cœur a ses raisons,
Par les notes de Bach, qui dans leur composition
Sont œuvres divines, pures et torsadées
J'y retrouve sans doute les nattes d'antan
La clarté des astres, l'enfance passée
Le sentiment fugace de la vérité
Qui avait tant subjugué mon âme d'enfant
Le cosmos et la musique qui se mêlent
Nous montrent qu'en vérité tout est vibrations
Les ondes lumineuses, l'infini ou les sons
Chantent de concert la chanson éternelle
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Écrit par eliosir
"les paroles s'envolent" et les écrits ne savent pas ce qu'ils perdent !
Catégorie : Pensée
Publié le 28/01/2025
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Bonjour Eliosir Le souvenir dépose un parallèle savoureux, une onde énigmatique de la tresse qui donne envie d'écouter Bach avec le visuel. Très beau poème... |
Eau-celia ![]() |
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Merci Marine pour ce retour sympathique ! Ravi que ce poème t ait plu. |
eliosir ![]() |
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Se poser imaginer et sourire ... pour cela MERCI eliosir :) |
MARIE L. ![]() |
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Tout à fait Marie L! Merci pour votre passage. |
eliosir ![]() |