Je voulais qu'il fasse gris
J'ai vingt et un
Mon regard clandestin
Repêché au large des côtes africaines
Pour être constant et créer
Ferronnerie des poèmes
Qu'on vendra aux tabacs pour le fun
Je voulais qu'il fasse gris
Manque de souffle à nos manifestes
Un feu sur la plage est un feu menacé
Un festin revanchard de la solitude
La jeunesse veut des soirs sous les arbres
Elle en redemande
Mon esprit vagabond plante sa tente
Quai du marin funeste
A mi-chemin des tourbillons et des sables
Des terres où rôde et fermente
Liberté de nous autres
Lycéens d'hier, apprivoisés,
Notre sport c'est l'ennui
Notre plan d'eau préféré
Pourquoi ce confort sent la crise? Je capitule, souriant,
Devant cette harde de désirs
T'ai-je lu jusqu'au bout
Bel ouvrage
Couronné d'un baiser?
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Divers
Publié le 02/09/2013
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Magnifique, eco une larme toute proche, remplis bien ta jeunesse | |
flipote |
C'est vrai moi j'aime bien Paris au mois de Mai et Août, émotions si présentes. | |
marco |
Une nouvelle fois c'est touchant, une nouvelle fois c'est pertinent, bravo ! | |
cocoboys@hotmail.fr |