Le monde sombrait dans la folie,
J'ai entendu un cri, des œuvres pleine la tête
A l'aveuglette, je faisais paître les moutons
Les boutons d'or, mes doigts tâchés de leur substance
Les gros nuages sentaient le sel
Et le silence
Mont St-Michel.
Sévère, une rose de pierre
Mais cet espace tissé par les prières
N'est-il banalisée?
Mon œuvre qui s'arrache des plaies
Que Dieu te garde du musée
Péris à l'aube
D'une grande envolée
Insinuée dans les combats de la matière.
Devant toi l'éternité
Sors des sentiers battus
Naissance de l'art toujours inattendue
Les traces de mes errances in situ
Et la marée qui envahit l'instant heureux
Qui a la forme de ton cou
Qui alourdit ma liberté
Apaise les foudres.
Mes rythmes et mes vers
Sont les enfants comme toi
Leurs questions, c'est quoi, le désert nucléaire
Mais aussi les amants et les oiseaux
Et ton prénom qui est la fièvre des dunes.
Tout est voué à la perte
Dans le chaos des découvertes
Dans le frôlement de la réalité
Une touche d'amitié
Cette ramification de l'arbre de destin
Comme un phare
Après tout
La plume décrit ce qui n'est plus
Ce qu'on n'a pas
Une fois, cette fois, toute fois
Avec toi
La beauté dure moins d'un sourire
Le fracas exalté
L'avenir
Dans les couleurs d'hier.
* * *
Ce qui est ineffable ne demande pas de mots
Ça remonte des entrailles comme la peur
Il est facile alors de perdre l'habitude de vivre
Mais ta lumière?..
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Divers
Publié le 26/05/2012
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Merci pour ce beau cadeau tourmenté, inspiré et flamboyant, j'aime tes parcours avec ses détours, ses hésitations, exquises, bonne journée, eco va lire mes souvenirs d'ado dans "La rhumerie martiniquaise", ça devrait t'amuser, je crois. | |
flipote |
J'aime ! | |
Auré |
Ta plume semble d'une aisance que j'admire. Très belle lecture. Merci à toi. |
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Iloa Mys |
Une construction poétique éblouissante ! | |
platon |