Printemps clandestins
Gilets pare-âmes
L'amour est truand
Le chemin est long
Couleur du plomb
Nous quittâmes l'orient.
Les bastides des nuages sont sales
Lâché, mon écho fait bombance
L'âme immuable, étale
En quête de la renaissance.
Outrecuidant mais cathare
Mon fabliau ni gai ni bavard
Mes vers passent à gué
Ton regard giboyeux.
A la basse heure
Pénitent ou athée
Je ne saurais mieux chanter
Le magnificat des cieux.
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Divers
Publié le 23/03/2012
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Commentaires
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Posté le 23/03/2012 à 14:39:26
C'est bon, dans un français recherché. | |
Intruder |
Posté le 23/03/2012 à 20:37:07
ah le magnificat des cieux désolé, mon imagination me joue des tours et je pensais au magnificat de Vivaldi ! c'est un peu comme partir en vrille. ma foi, ce l'effet que devrait provoquer tout poème sur le lecteur, non :) al; |
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spock27 |
Posté le 29/03/2012 à 17:54:12
excellent, j'adore le dernier quatrain ! | |
Blackflag |
Posté le 29/03/2012 à 18:55:27
giboyeux... abondant ...et l'heure est magnifique !! | |
MARIE L. |