Avide de clarté
J'écoutais les gouttes choir
Voltigeant, elles emportaient
Nos nuits, nos espoirs
Et ayant touchées la terre
Elles sortaient de la mémoire.
Les promesses tardives
Les amis manquants
A quoi tu penses, Mégane ?
Je ne pense à rien
La douleur est vive.
La vieillesse, ses prémices
Aux murs de nos maisons
Le redoux c'est le supplice
Des glaçons.
***
J'ai parlé aux passants
Ils n'ont pas de visages
Le silence oppressant
Se moquait de l'orage.
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Divers
Publié le 25/02/2012
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Commentaires
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Posté le 25/02/2012 à 05:19:36
Un poème très marqué très lucide sur la vie la vieillesse en est un avant goût mais je te souhaite une belle jeunesse. | |
eric |
Posté le 25/02/2012 à 05:26:43
merci, mon ami. | |
eco-blanchiment |
Posté le 25/02/2012 à 06:25:08
délicieux poète, un régal comme chaque matin, j'ai bien aimé le redoux c'est le suplice des glaçons t'embrasse et bonne journée |
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flipote |
Posté le 25/02/2012 à 23:15:05
comme un cauchemar ...pas de visage pas de fin ou... décolage réussi merci eco !! |
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MARIE L. |
Posté le 26/02/2012 à 04:30:11
Le dernière strophe me marque beaucoup, comme des mots sortis d'un cauchemar ... | |
Nighty |
Posté le 26/02/2012 à 13:26:27
" Le redoux est le supplice des glaçons" , j'aime ! un bon moment de lecture ! merci l'ami. | |
Blackflag |
Commentaires
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