Je croulais sous les astres
Las de voir la chute des hommes
Avec toi et pour toi mon sang se jetait
Dans les marées de sel
Comment enterrer nos feux de bois ?
Le vent perpétue chez les gens de montagne
La force bleue d'un tronc d'arbre
Inaudible se fit le claquement des volets
Dans la maison vide d'antan
Je viens du nord, sûr et rugueux,
J'ai volé un soir à ma fête continue
Pour prendre le train
Et craquèrent les feuilles mortes sur les gradins
Au coucher mistraleux
J'aurais voulu renaître
Au milieu des sommets constellés
J'aurais voulu grandir avec toi
Dans cette école qui vit ses derniers jours de repos
Nous aurions écrit nos premiers poèmes
Escortés par la frondaison tardive
D'autres mots plus futiles
Dans cette rue, sans fontaine ni arc de triomphe,
Nous l'aurions planté
Un arbre de la laïcité.
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Amitié
Publié le 28/08/2013
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Merci pour ce beau texte, ce cri !. | |
flipote |