A Yves-Marie.
I
Avec le lait maternel
Vient la douceur du marbre
Cette ville n'est pas éternelle
Les ténèbres cernant les venelles
Emmuré, il est triste, jeune barde.
Si les âmes dégagent de la lumière
Prends le sien pour assombrir la route
Notre vie n'est qu'un songe éphémère
De l'air
Écoute ce ramage
Fugace
Qui ne laisse pas de traces
Sur la toile
Matinale
L'univers
Qui remue
Les rayons sur les murs
La chaleur lapidaire
Les sons fêlés
C'est la résurrection
Des violons brûlés.
II
Une aurore amarante
Sur Nantes
Les faîtes des arbres
Au temps du sucre
Éclaboussures
De l'art
Il ranime le brame
Des embruns.
Ses gestes berçaient le matin
La tendresse n'a pas pu s'échapper
Dans son regard cristallin
Résonnait le souffle de paix.
III
La ville blessée
En agonie de cerf
Deux ailes poussant déchiraient son dos
Laisse ta harpe, abandonne
La râle des hommes, cette vallée de misère.
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Amitié
Publié le 21/03/2012
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