Je naquis à Verdun un dix-sept de mai
En mille neuf cent quatre-vingt dix neuf après Jésus
Sans mon père à côté de moi mais
Un bout de son esprit était là, perdu.
Incompréhensible était son patron
Sans qu'il veuille le laisser partir, voir son fiston.
Beau moment venait de se passer
En ouvrant mes yeux pour la première fois.
En pensant, toi, à ton "grand-père", mort du foie.
Moi, je naquis le soir,
Ainsi une nouvelle vie commença et une autre, dans le noir.
Insensible j'étais ne sachant pas ce qui se passait
Sur ce lit d'hôpital pendant que ma mère pleurait.
Insensible toujours étais-je jusqu'à mes dix ans, fêté,
N'expliquant pas toujours la vérité.
Tu t'es ensuite rétablie de tes pensées
En te réconfortant avec tes enfants.
La vie n'est que le commencement
La mort n'est qu'une étape à vaincre,
Incommensurablement je ne pus que pleurer.
Gêné d'être dans ta vie, une fois encore
En pensant à ton "grand-père", enterré.
N'as tu jamais penser que la mort entraîne une vie, toi,
Toi, qui lis ces vers en cet instant là ?
*****
Remarque : j'écrivis ce poème pour une rédaction de français dont le sujet était : écrivez un poème de 15/20 lignes en racontant ça vie. On avait aussi un support, exemple qui était "Je naquis au Havre..." de Raymond Queneau dîtes moi ce que vous en pensait.
Écrit par dragon55320
Qu'est ce que vivre ? Qu'est ce que mourir ? On ne vit que lorsqu'on a un but si l'on n'en a pas alors nous ne vivons pas. Mais quand on atteins son but alors il faut en trouver un autre. On vit mais l'on meurt chaque jour.
Catégorie : Triste
Publié le 22/05/2014
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Le poème est très bon, dragon, quand bien même sa forme et son fond ont été scolairement imposés. Vous avez su le nourrir avec talent de vos propres expériences, que vous ressentez déjà très profondément, et même avec une tournure philosophique. Cordialement. |
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jacou |
Merci jacou de ton commentaire après n'existe pas à me dire si il y a quelques tournures ou petites phrases a changer au moins je pourrait modifier ma rédaction et pour mardi 3 juin j'ai le temps. Mes amitiés poétiques, l'adolescent dragon55320 |
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dragon55320 |
Je vois en effet quelques légères modifications ou corrections : - "Je naquis à Verdun un dix-sept DE mai" - "...ne sachant pas ce qui se PASSAIT" - "...je ne pus que PLEURER" - "GÊNé d'être dans ta vie..." - "...en CET instant là ?" Bonne chance ! Mes amitiés poétiques. jacou |
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jacou |
je vais corriger de suite merci jacou. Mes amitiés poétiques, l'adolescent dragon55320 |
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dragon55320 |