Puisqu'il faut brûler,
Ce qu'on a adoré,
Madame,
Je vous déclare,
Ma flamme.
Je me consumme,
A petit feu ,
Entre l'âtre,
Et le néant.
J'ai jeté,
Autodafé,
Les lettres,
Les papiers,
Que jamais,
Je n'ai osé,
Vous envoyer.
Je me consumme,
A petit feu,
Entre l'âtre,
Et le néant.
J'attise mes regrets,
A coup de soufflet.
La braise encore tiède,
Enflamme,madame,
Mes états d'âme.
Vos mains s'approchent,
Du feu sacré,
Bouts de papiers,
Si loin,si proche,
Pfutt,envolés,
Plus que fumée.
Je me consumme,
A petit feu,
Entre l'âtre,
Et le néant.
Il ne reste rien,
De mes écrits,
A l'eau de rose.
J'me prendrais bien,
Une eau de vie.
Je me consumme,
A petit feu,
Entre l'âtre,
Et le néant.
Une heure durant,
Le feu fainéant,
Prit le temps,
De réduire à néant,
De réduire à néant,
Des cendres indécentes.
Écrit par criswilde
Un seul être vous manque et tout est peuplier.René Fallet.
Catégorie : Amour
Publié le 24/10/2006
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Commentaires
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Posté le 24/10/2006 à 09:55:19
tu as peut-être de la fièvre,fait attention, si tu te consumes comme çà tu vas t'affaiblir... bien écrit j'aime beaucoup. | |
plustout |
Posté le 24/10/2006 à 10:23:38
Très joli, bel écrit, j'aime!:) | |
MAZBRI |
Posté le 24/10/2006 à 11:58:36
vous pourriez en faire une chanson"magnifique" | |
YOYO |
Posté le 24/10/2006 à 12:25:28
oui c'est vrai çà pourrait éventuellement faire une propositon de chanson. | |
plustout |
Posté le 24/10/2006 à 12:26:56
Très joliment tourné,j'aime bien. | |
pluton |