J'ai émietté la porte
Avec mes doigts tremblants
Su le destin d'Echo
Et m'y perdre pourtant
Mais tu ne m'entends pas
Mourir de t'invoquer
Mon sang devenu froid
Fige une éternité
Où le prix des amours
Est la monnaie du gouffre
L'ange brûle avec celle
Qui s'est ouvert les veines
Alors je m'impudence
Fuis vers tes yeux de fou
Me solvant dans l'attente
Afin que l'un soit nous
Caresses moi de rage
Existes moi de peine
Grouilles en moi de silence
Que je meure à l'absence
Enfouis moi dans le creux
De tes rivières mortes
Je saurais les saler
Où tes soupirs m'emportent
Jusqu'à ce que tu m'ingères
Et pourrissent les rêves
De la peur que j'espère
En toi vivre encore
Aimes moi
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Amour à découvrir... | Poèmes de coramouh au hasard |
Commentaires
| Annonces Google |
Posté le 14/06/2011 à 07:02:45
 |
Perso, je pense que UN et UN font DEUX. Ton poème bien que magnifique dans sa forme m'inspire la perdition. Hum... |
Iloa  |
Posté le 14/06/2011 à 22:24:30
 |
Beau, surréalistement beau ... |
Mistake  |
Posté le 15/06/2011 à 00:07:17
 |
la perdition oui sans doute, la folie d'un désir fusionnel et totalement surréaliste c'est clair ;) Merci |
| coramouh |