Adieu deux mille dix, un nouvel an débute
A un rythme effréné pareil au train en gare
Qui sans avoir le temps de souffler se réfute
A rester plus longtemps pour duper le retard.
Janvier m'emmène à me déplacer en raison
De mon travail toujours, ah ce métier que j'aime!
Il m'oblige souvent à quitter la maison
Et me retrouver sous le ciel gris d'Angoulême.
C'est durant un long mois que je viens exercer
Au sein du régiment mes talents culinaires;
Ça suffit pour flâner sans vraiment se presser,
Afin de découvrir la cité millénaire.
La ville aussi se tourne vers l'aube d'une année
Pleine de promesse, remplie d'incertitude,
Ouverte au monde par la bande dessinée
Qui pourrait rapprocher toutes les latitudes.
Car le malheur déjà affecte les français
Émus du désespoir de voir dans le suicide
Une délivrance chez une enfant lassée
D'être à neuf ans malade attirée par le vide.
Hulne Christine aussi fut retrouvée pendue,
De même ce garçon de onze ans qui souffrait
De solitude se sont retrouvés perdus
Dans les difficultés que la vie leurs offrait.
Quand certains se font mal d'autres se font violents,
Car retrouver le corps de Laëtitia Perrais
Démembrée dans l'étang par un être affolant
Est un acte immonde qui ne doit s'opérer.
Tant d'autres faits divers semblables chaque jour
Pèsent sur les pages des tristes quotidiens.
Dans les autres pays c'est guère mieux, toujours
Les crises, les conflits, n'ont plus d'anges gardiens.
Quand la paix régira le monde en désarroi
cela voudrait dire qu'on aura répandu
Autour de nous l'amour, serrés les liens étroits
Vitaux pour préserver nos âmes éperdues.
La misère est partout qui n'épargne personne,
Et gagne du terrain surclassant tous les cœurs.
Veut-on réellement que demain le glas sonne?
Qu'un dessein chaotique ébranle le bonheur?
De l'éden à l'enfer, il n'y a qu'un fossé
Que l'on peut agrandir pour ne pas le franchir.
Les vertus, les valeurs à poursuivre on les sait
Sont en nos cœurs ancrées, arrêtons de fléchir.
Que chacun tour à tour œuvre pour le meilleur.
Dans la vision d'horreur que livrent tout ces mots
L'espoir est mince, mais se propose en veilleur
De la flamme en nos cœurs vive comme un flambeau.
12.02.2011
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C'est bien vrai que plus nous avançons dans l'ère moderne plus les gens deviennent fous et perdent toute notion d'humanité. Suicides, agressions, attentats, meurtres gratuits, guerre de religions etc.... serions-nous devenus des sauvages, ceux que nous étions à l'époque du néandertal? Nous ne nous parlons plus sauf par sms, nos enfants n'ont plus de repaires car "les grands" ne savent plus comment étaient nos valeurs que nous avons mis des siècles à mettre en oeuvre, ils sont désorientés et certains plus fragiles que d'autres passent à l'acte, ils se tuent ou tuent et c'est très grave. Merci Coolwater pour ton poème coup de poing en espérant qu'il trouvera des oreilles. Amitiés du matin. |
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mercury |
Merci Mercury pour ta vision toujours aussi juste des choses. Merci d'avoir pris le temps de lire ce poème... | |
coolwater |