Le visage de la précarité

La face délabrée des taudis exécrables,
reflette l'amertume, la nausée des occupants,
l'intérieur en haillons où se débat le minable,
vie de dégout, des ténébres répugnants.

la taule abrite la misère cupide,
la galère infernale au grincement incessant,
l'estomac gémissant la disette morbide
et le dos s'alitant le ressort creusant.

Le besoin sévit, le coeur pleure l'indigence,
le manque d'éméments essenciels en réticences,
ni eau, ni lumière, ni frèle substance,
le moindre confort est classé hors évidence.

l'ignorance, l'oisiveté attisent l'assaut,
des crimes, des troubles, des malversations,
les structures sociales par omission ou par défaut,
en deuil la dignité, en linceul les solutions.

Le niveau de vie, flambe en ascension,
le prix des denrées dépasse le pouvoir
d'achat des familles courbe l'échine, le falloir,
le combat contre le besoin à rude proportion.

L'avidité dans le monde; un cri perdu
dans le vide, les larmes, les efforts,
l'alarme contre la preservation fait défaut,
les fléaux destructeurs, aux rythmes confondus.