Le chemin de la vie, épines et entorses,
Les dunes du désert, d'amour assoiffées,
Espérant l'ondée qui apporte la force
De resurgir des cendres étouffées.

Les peines de la vie sont lourde charge,
Ramant à deux, nous éviterons le naufrage,
Bravant la tempête, fuyant l'orage,
Après le déluge, nous verrons le rivage.

Retiens ma main qui tremble d'effroi,
Cherchant le confort du foyer serein,
Pour l'attirance, le partage, le soutien,
Loin des feux qui attisent le désarroi.

Ni violence, ni orgueil, ni fracas si j'ose
Seule l'harmonie du geste et du verbe,
Nos cœurs œuvrant toujours en symbiose
Verront partout des roses, des œillets et des tulipes en gerbes.