Les bras m'en tombent.
dessous mon lit, ils rampent,
mon lit brûle.
Autour, des balles de golfs crient des insultes,
chuchotes des mots doux.
Sur les murs des tableaux aux ton bleu
fondent et touchent le sol.
Les clous les retenant
sautillent de joie à l'idée de boire leur peintures.
Les papiers peints se mettent à parler,
ils ne sont pas content de leur couleurs blanches
le bleu océan qui coule,
serait de meilleur goût.
La, ils pourraient y faire quelques brasses
pas comme ce vieux lit gras et immonde,
et cette armoire perfide,
si fière. Pavanant sur le sol marécageux,
orné de leur coussins
et de leur lampes de chevet sur la têtes.
La porte elle,
vient de la claquer
trop de boucans à sa poignée,
et nous voila dehors
quelle tristesse.
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Commentaires
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Posté le 06/05/2014 à 01:03:29
Merci, clofo, pour ce poème dont le sujet me semble être un peintre en crise d'inspiration, et qui sombre dans la déréliction. Tout autour de lui est instable, ce que rendent bien vos vers libres de différentes longueurs. Vous peignez une angoisse en bleu et blanc... Amicalement. |
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jacou |
Posté le 06/05/2014 à 23:42:56
Merci, cher clofo, pour ce poème si singulier, d'une beauté effrayante. Beauté grâce aux images que vous employez : ces couleurs qui se mêles, les objets prenant vie et se jouant des lois physiques pour écrire leur propre réalité. Effrayante de par la noirceur de la solitude dans laquelle semble plongé le narrateur, qui tente de l'alléger en donnant vie aux objets inanimés. Encore une fois, votre écriture transporte le lecteur dans un autre monde, à la frontière entre rêve et folie, excursion qui restera longtemps dans nos mémoires grâce à l’originalité des sentiments qu'elle procure. Bien à vous, Florent |
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Florent |