juste quelques mots pour changer de rive
pour brouiller les échos qui courent le long
seul au bord de l'eau ils me poursuivent
sautent, sur leur étalons.
attention prends garde au pont qui sonne
qui lui ramène la peste à ta porte
frappe les lettres, syllabes ou consonnes
peut lui importe
on ne pousse ni accompagne la folie
qui découd de cette peste noir
elle vient doucement, s'installe avare
dans les têtes ouvertes et bavarde
gobant les vers comme les mouches
une fabrique débordante de râles
triste toile tissé au gré des voiles
triste page quand la voile et blanche
pirate d'eau douce retroussez mes manches
pour que je puisse noircir cette vieille souche
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Commentaires
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Posté le 08/09/2014 à 00:47:18
Le premier vers est intéressant, mais on perd trop rapidement le fil, la structure laisse aussi à désirer. | |
Intruder |