je ne noterai pas que je viens de glisser sur le sol
il vient de se dérober sous mes pieds
un sac de pluies me coule sur la tête
des millier de perles ne rendent riche
que celui qui pleure d'une tristesse mélancolique
d'une mélancolie dévastée par la douleur
le corps est la, il réagit,
comprend,
assimile,
divague,
réfléchit
mais l'entendre crier quand il souffre
ne serait qu'un murmure
disant je t'aime dans l'oreille d'un amoureux
abeille sautante d'arbres en arbres
de feuilles en feuilles
le pivert vert, vertueux, verdoyant de pacotille
voleur au mille couleurs
quand redonneras tu tout ce que tu a voler avec ton bec ?
le temps petit pivert… le temps
grand,
imposant,
impétueux,
massivement juste et injuste
pour toi la moral n'existe pas
la vie vaut toute autre
ho ! toi grande nature
mère et bourreau de tout être
muse des hommes
souffleuse de vent
ho ! toi qui ne te soucie guère de notre intelligence
notre passage ne te laisseras que de l'engrais osseux
et de la pollution humaine
toi qui s'adapte
qui détruis
et glorifie les âmes
pardonne moi
de ne soufflé que très peu dans ton sens
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Merci, clofo, pour ce vaste poème d'une amplitude inusitée où vous variez les mètres du vers libre plus encore qu'à l'ordinaire, et dont le sujet plus "classique" vous inspire de belles trouvailles expressives. Cordialement. |
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jacou |
Merci clofo pour ce superbe poème! Bien à vous. |
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Florent |