J'ai trois ans, pas toutes mes dents,
Je marche accroché à mes parents,
La tête dans la lune qui nous suit,
Cette lune qui me fascine en cette nuit.
Nous avançons, poursuivi par cette lune,
Un temps sans voiture et sans une tune,
Dans le landau, en noir et blanc, il y a mon frère,
La lune nous suit, pourquoi ? Question à mon père !
Au loin le bois qui fait peur au bord de la nuit,
Ce bois qui la nuit venue inquiète grands et petits,
Au loin il y a ce bois et là-haut le croissant de lune,
La tête dans les étoiles, la lune voilée par la brume.
Les années s'écoulent, cette image me poursuit,
Papa, maman, moi, mon frère, la poussette, la nuit.
La lune me poursuit encore au loin sur les écumes,
Il n'y a plus le bois, il y a la mer illuminée par la lune.
Ainsi va la vie
Au clair de la lune
charlesp
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Si le poème se veut enfantin les répétitions des mots "nuit" et "lune" enlève un peu de charme à la lecture. Dommage, car c'est un beau fragment de temps qui vous poursuit. J'apprécie toujours néanmoins ce style qui est le vôtre, qui donne cette unique atmosphère, j'ai souvent l'impression d'entendre Renaud chanter ces vers, et ce n'est pas pour me déplaire A bientôt |
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