J'ai décidé que ses yeux dans mes yeux étaient bleus
Et que sa peau à ma peau n'était que légèrement hâlée
J'ai pensé à ses cicatrices qui parcouraient ses bras
Comme autant de marques d'une folie qui à la mienne était semblable
J'ai décidé que sa voix pour moi et pour moi seule
Avait des inflexions particulières que pour les autres elle n'avait pas
J'ai rêvé des mots qu'il me disait tout autant que de ceux qu'il ne me disait pas
J'ai dessiné le contour souriant de ses lèvres
Comme le coup de pinceau à peine esquissé
D'un peintre qui comme moi autrefois aurait dû être célèbre
Et dans mon coeur j'ai dans mon imprudence
Ecrit une histoire qui n'avait pas lieu d'être ...
28 mai 2000
Écrit par calsior
A qui la poursuit
la luciole offre sa lumière ! ôtomo Oemaru Catégorie : Amour
Publié le 08/07/2007
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Commentaires
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Posté le 08/07/2007 à 21:44:43
j'aime bien cet écrit... | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 09/07/2007 à 09:01:08
merci, il y a une suite que je mets en ligne aujourd'hui : le jeu de la séduction | |
calsior |
Posté le 09/07/2007 à 11:48:20
Quelle beauté ce texte j'ai adorée! | |
adlin |
Posté le 09/07/2007 à 12:17:03
merci Adlin, j'aime aussi tes poèmes qui sont comme les coups de pinceaux d'un peintre musicien | |
calsior |