il y a ces marches qui nous pressent,
ce courant de foule qui vous poussent sans cesse.
nos yeux se baladent, nos regards s'échangent,
mais rien n'est accessible... Le temps nous mange
ces sourires éphémères, ces actes délaissés
de peur de ne pouvoir "à temps" arriver.
Alors on passe, on se manque, on s'oublie
concentrés sur la journée, le travail c'est la vie!
Oh combien se cachent et combien nous surveillent
mais combien méprisent ces regards dans la rue
qui ne contemplent que monts et merveilles?
Combien craignent ce jeu pourtant devenu
séduisant lorsque posé on s'octroie?
A trop se voir, on ne distingue plus
l'autre qui pourrait être la belle aventure
mais qui délaissée vient de changer de voie.
Citadins, nous ne savons plus jouer ces touristes
qui ne ratent rien du moindre petit recoin.
Nous avons perdu l'habitude de regarder plus loin
que nos pas qui malheureusement vont vite.
Z
Écrit par caballero
o temps suspends ton vol, et vous heures suspendez votre cours, laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours
Catégorie : Divers
Publié le 26/08/2008
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Très beau, Caballero ! Seul le regard du touriste est nouveau, mais quand on vit dans une belle ville, on oublie vite de regarder encore. | |
Nighty |
Hé oui...c'est ça la vie citadine...plus qu'en générale.. | |
lo |
Tout le temps comme ça...j'aime ton poème !! | |
Michka |
ça s'arrange pas avec le temps hélas | |
lolypop |
merci a vous tous!! penserez vous a lever les yeux quand vous marcherez?? dites moi ce que vous aurez vu!! qui sait la belle aventure au bout de la rue... | |
caballero |
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