il pleut et le vent souffle
souffle sur les jours qui périssent
comme ces feuilles qui au sol s'épuisent.
Dans un miroir, une première ride elle camoufle,

tentant de capturer ce sable qui s'écoule.
Dans ses yeux une descendance grandit
et elle bientôt ne pourra plus debout se tenir.
Le temps passe, comme passent les nuages laissant sur nos joues

quelques gouttes de joies, de tristesses, de victoires.
Lui est là,jeune, dans son monde illusoire
ne connaissant encore l'ombre éternelle du néant.
Le voilà plus tard, d'amour étincelant

Mais souffle toujours le vent
et l'amour comme une feuille s'est épuisé
comme s'épuise sans arrêt le temps.
Mais il croit encore qu'un soleil viendra redresser

son cœur avant que ce dernier ne succombe.
Le soleil vient, comme les nuages passent,
les peines sont maintes, mais de nouvelles joies les chassent.
ô toi qui me lit! Merci de m'avoir accordé tes minutieuses secondes...