Sur le chemin des oliviers, sous le soleil appelant l'étranger
J'allais et j'allais, happé sans cesse par la nuit étoilée.
L'eau dans les cours, à jamais je courrais dans ces maintes allées
Avant que deviennent rouges ces murs sur une colline entreposés.
Andalousie je me souviens ton taureau, dans les champs, libre,
Ta robe légère au clair de lune flottant au-delà sous tes pas.
Andalousie je me souviens de ta rose peignant le charme ibérique,
Quand dans la rue je cueillais ces sourires bondés de joie.
Andalousie, je voyais ton gitan promener l'étalon
Lui qui n'avait que la terre comme unique passion,
Je voyais tes tours protéger l'amour d'un roi
Lui qui se cachait toujours dans les jardins de l'Alhambra.
Grenade, je me souviens de tes montagnes
Loin des mers et des champs, où maintes fontaines s'élèvent.
Paco avait raison : « venez vous qui n'êtes jamais venu à Grenade
Où coule le sang du meilleur frère ». Andalousie, rêve éternel.
Écrit par caballero
o temps suspends ton vol, et vous heures suspendez votre cours, laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours
Catégorie : Amour
Publié le 25/06/2008
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Ouaaaaaaaaaaah, j'ai visité l'andalousie... Je retrouve bien les contours des paysages que j'ai jadis vu et sentit... Bravo |
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Maafax |
je suis d'accord avec Maafax, c'est vraiment bien écrit! bravo ;) | |
manou<3 |
merci à vous... j'en suis pas à mon premier sur l'Espagne... ;) | |
caballero |
ça me donne envie d'y aller^^ Très beau poème! |
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Michka |
faut y aller ange michka!! tout poète y trouvera son compte!! | |
caballero |