Que tombe ce soleil de plomb, sur fond de toile
Azurée, zébrée de teintes d'indigo pourprées d'or
Et je ramasserai ses aiguilles dorées qui encombreront
Tes mains blanches, rien que pour ce présent indolore
Illumine ton visage de la splendeur de ses rayons.
Car si les nuages gris qui recouvrent maintenant le jour
Alors que le ciel bas et lourd s'entrouvre comme un four
Où la chaleur se disperse en gouttelettes de moiteur
Sur ta peau cuivrée d'ambre et de roses splendeurs
Et qu'ainsi je n'arrive plus à respirer ton odeur parfumée
Parmi les ombres, la brise et les roses autrefois humées
C'est que je ne pourrai plus sentir, j'en ai peur…
Que tombe la nuit en mon cœur qui se voile
Et je l'envelopperai d'amour et de fleurs
Comme une couverture que je t'offrirai,
Pour couvrir tes épaules nues et dorées
Que le clair de lune éclaire de ses pâleurs
Car si la présence de mon corps à tes côtés
Ne te réchauffe plus dans la noirceur du dehors
Et que mes doigts dans les tiens s'endorment
En te tenant les mains dans la mienne, menottées
Et que je n'en sens plus leurs douces formes,
Alors que j'en aurai perdu la sensation au coucher,
C'est que je n'aurai plus l'usage du toucher…
Que tombent les étoiles d'argent
Et je les ramasserai une à une
Rien que pour voir l'éclat d'or
Qui miroite en tes yeux de prunes
En tes grands cils noirs qui les décorent.
Et si dans la nuit alors que des nuages affligeants
Se percent de lueurs étonnantes et qu'il s'ensuit
Un douloureux orage qui pénètre ton cœur d'or
Alors que je n'entends pas le tonnerre fort
Gronder au-dessus de nos têtes et qui nous mord
C'est que j'aurai perdu l'usage de l'ouïe…
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Écrit par bonne chance
ne jamais baisser les bras !
Catégorie : Divers
Publié le 24/08/2006
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