A la limite du mal,
Quand les dieux nous quittent,
Dans un profond dédale,
Où même les diables hésitent,
Devant moi une armée de damnés,
Marchent d'un pas sûr et lent,
Vers les eaux calmes du léthé,
Où les attend la couche du néant,
S'échappe alors une plainte amère,
Rythmée par le battement régulier,
D'un poignard s'enfoncant dans la chair,
De ceux à l'âme tourmentée,
Au dessus flottent les vieilles prières,
Comme autant de fausses louanges,
Qu'il aurait mieux valu taire,
Puisque j'en appris plus de leur silence,
Prisonnier volontaire d'une ombre,
Dont j'ai encore tout à craindre,
J'ai construit ma propre tombe,
En voulant t'y rejoindre,
Et le vol suspendu de deux ailes noires,
Annonce le début d'une nouvelle foi,
Crachée par les anges du Tartare,
Mon Amour, bienvenue chez moi...
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de axelle au hasard |
Annonces Google |
Ton monde poétique exprime plutôt un genre d'agnosticisme peu rassurant, mais serait ce tout…n'y a-t-il pas autre chose derrière ce masque noir, pleins de rêves, pleins de visions et d'illusions. | |
homere |
il est magnifique... | |
morgi |
c'est beau...simplement beau... | |
nuage |
J'aime ,j'adhère... | |
Alexandre-glaucos |
J'aime beaucoup | |
Philippe |
superbement démoniaque, la preuve en est ce diable qui hésite, je me demande si je vais continuer cette visite .. à cœur vaillant les belles pépites, je prends le risque :) |
|
Silenys |
Annonces Google |