Dehors, derrière la fenêtre, le vent bouscule,
Les feuilles patinées des arbres d'automne,
En suspension comme les mots qui s'accumulent,
Aux nervures des lignes aphones,
Se lit la pluie qui frôle timidement ta peau,
En se laissant glisser sur ses soeurs d'infortune,
Elles forment du lit le berceau,
Où se rassemblent les phrases communes,
Le temps de prendre goût à ces plaisirs démodés,
Je te trouve dans les flaques que je traverse,
Et j'entends au tapis qui craque sous mes pieds,
La liberté de te garder sans que tu restes.
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Commentaires
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Posté le 26/11/2019 à 18:02:27
Waouw... J'ai relu plusieurs fois, avec des silences entre chaque fin de phrase pour bien en saisir toute l'émotion. Quelle plume, j'en suis étourdie... Merci beaucoup Axelle... | |
Ombellune |
Posté le 26/11/2019 à 20:31:55
Merci à toi pour ton commentaire :-) | |
axelle |
Posté le 26/11/2019 à 21:35:14
La dernière strophe est particulièrement belle, j'aime beaucoup l'image du tapis qui craque sous les pieds. Bravo | |
Etienne de Mirage |
Posté le 27/11/2019 à 11:11:30
Merci! :-) | |
axelle |
Posté le 27/11/2019 à 16:53:05
Magnifique poème, vous avez su saisir, dans vos mots, toute la beauté et l'émotion que peut procurer l'automne, reliée à la douceur de l'amour. | |
Matriochka |
Posté le 28/11/2019 à 11:17:01
Merci pour votre joli commentaire :-) | |
axelle |
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