L'herbe fraîche caresse les chevilles des jolies fleurs,
Sous un chant qui les accompagne en douceur,
Perchées au soleil comme le zénith d'un artifice,
Fait briller les yeux d'un soldat à l'Armistice,
Elles attendent d'être cueillies pour s'offrir,
Aux passants qui d'un air maladroit, viendront leur sourire,
Aux creux de leurs pétales qu'elles sont les plus belles,
Sans oser avouer que déjà se marquent les séquelles,
Sur celles qui se laissent respirer dans un souffle caché,
Comme le pénitent embrasse les fautes du passé,
Sans savoir si ce sont ces erreurs qu'il aime,
Ou les prochaines que ses pas promènent,
Frappe le sort au nom de celui qui se prétend amoureux,
Jusqu'à ce que son regard se pose sur un autre jeu,
Et qu'il jette le vase au fond de son jardin,
Sans même se rendre compte que dedans, une lumière s'éteint.
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