Si un jour, j'endosse leur armure,
Que j'enfuis tout ce qui est dérangeant,
Apporte des fleurs à ma sépulture,
Je serai mort dès cet instant,
Quand j'aurai construit mon anonymat,
En érigeant de hautes murailles,
Fait tout et n'importe quoi,
Pour en trouver la faille,
Si je n'ai plus de la peine,
Devant les gens qui souffrent,
Et que je déverse ma haine,
Comme on reprend son souffle,
Rappelle moi toutes mes envies,
Celles dont je me disais fier,
Avant de devenir la copie,
Conforme à leurs critères,
Si je ne vois plus le monde meilleur,
Celui qui reste à venir,
Mais pas forcément d'ailleurs,
Puisqu'il suffit de l'offrir,
Ne me laisse pas devenir un fantôme,
Se laissant glisser vers une indifférence,
Cloisonnée entre les murs d'un dôme,
Qu'ils ont bâti sur l'intolérance,
Et si tu vois que je me résigne,
En leur donnant ma Raison,
Parce que je n'en suis plus digne,
A force d'avoir fait des concessions,
Accorde moi encore ton aide,
Car tout ce dont j'ai besoin,
C'est que tu trahisses leurs règles,
En me tendant ta main...
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magnifique ce poème, vraiment beau. bienvenue sur le site. | |
plustout |
poème émouvant à la lecture, à la relecture, à la rerelecture et à rererelecture je m'arrête là sinon j'en finirais pas ^^ | |
Eli-Bth |
ce doit enfouis au lieu d'enfuis, supplique pour ne pas être enterrée dans l'indifférence et le conformisme. la banalité du regard médian qui tire l'âme vers les abysses de l'individualisme.. |
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Silenys |