En ce jour mon coeur s'éteint,
Sa chaleur s'en va au loin,
Laissant en moi un vide glacial,
Se rapprochant d'une pierre tombale.

Je lui lance donc un appel ardent,
Pour qu'enfin il me revienne fringant,
Sans sa présence, mon corps se fane,
Et mon esprit, quel pyromane !

En son sein l'amour s'est niché,
Des flammes que je pensais inextinguibles,
Laissant deux âmes cohabiter,
Où tous les rêves deviennent possibles.

L'une des moitiés, s'est enfermée,
Si par malheur elle déménage,
Que reste-t-il en héritage,
A part des terres carbonisées ?

Une coquille vide et inutile,
Un intérieur où rien n'est beau,
A faire frémir un vil corbeau,
Une étoile morte, un vieux fossile.

Que faire de ce désert de sentiment,
Même l'enterrer semble indécent,
Ce cher cimetière pour éléphants,
Doit cesser d'être, tout simplement.