Aujourd'hui se lève le soleil,
Sur toi il darde ses rayons,
Sur ton corps des reflets vermeils,
J'assiste à la naissance d'une saison.

Tes longs cheveux couleur caramel,
Ton corps nu allongé,
Telle une oasis en plein Sahel,
Je crois t'avoir imaginée.

Pourtant tu n'es pas un mirage,
J'aperçois clairement tes dunes,
Car c'est un ciel sans nuage,
Qui m'en révèle quelques unes.

Si je te compare au désert,
C'est en hommage à ta beauté,
Tu es ce paysage éphémère,
Qu'il me plaît tant d'arpenter.

Tu tournes enfin la tête,
En ouvrant grand tes yeux,
C'est alors que je pénètre,
Dans le sanctuaire des Dieux.

Instinctivement tu m'enlaces,
Ta poitrine contre mon palpitant,
Amoureusement tu m'embrasses,
D'un long baiser électrisant.

Tu te lèves comme une brise d'été,
Prenant du lit le drap,
Camouflant ta nudité,
Et je t'entoure de mes bras.

Tu laisses échapper un soupir,
Tu aurais bien voulu rester,
Je déteste te voir partir,
Mais j'aime te regarder t'en aller.