On m'a dit que la vie brûlait la peau de l'âme
Et que l'espoir était semblable au creux des lames ;
Il est coupant, glacial, sans visage et sans nom
Il tranche l'habitude et pourfend les chansons
Les mélodies lassées tournent tournent encore
Aux portes de l'esprit, elles en restent au corps
Elles n'ont rien de ce baume apaisant les blessures
Elles ne font qu'atténuer la douleur des cassures
L'existence est un feu pouvant chauffer les os
Elle est un beau navire se glissant sur les eaux
Mais à trop les chauffer se consument les côtes
Et quand le bateau tangue il s'échoue sur les côtes
Le coeur n'a rien ; il bat, indécent, sans cesser
Sans se soucier des cieux aux souffles insensés
Qui le font chavirer au gré de leur folie
Pour enfin l'achever allongé dans un lit.
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rebecca |