Un soleil s'est levé pour te dire au revoir,
Un adieu éphémère, à la fin de ta nuit
Qui se perd dans l'hier, sous un ciel bien trop noir,
Et un astre se lève, chassant ton ennui,
Tes drames et mes rêves et leurs cris - Entends-tu ? -.
Un chant s'éparpille, court, et puis s'enfuit au loin
Sous des ailes rongées par le froid d'un matin.
Il chante "Libertés, revenez !" - Entends-tu ? -.
Il chante ton départ, un jour, soleil d'automne.
Il chante "Bonheurs,revenez !" - Sais-tu pourquoi ? -,
On entend qu'il est seul, mais Dieu, qu'est-ce que c'est beau.
Chantent avec lui mille flocons qui le talonnent.
Chante avec lui tout le monde, sauf toi.
Un lac c'est magnifique, mais c'est juste de l'eau...
Écrit par aliasniamor
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux" E. de la Boétie.
Catégorie : Triste
Publié le 01/12/2011
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Commentaires
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Posté le 01/12/2011 à 12:25:14
Je trouve ce poème sublime. Le discours direct donne beaucoup de présence au texte. J'entends le chant du monde à la Giono dans ton poème. J'ai beaucoup aimé. | |
Harmonie |
Posté le 01/12/2011 à 23:55:40
Ton poème est magnifique ! J'ai beaucoup aimé (je l'ai lu plusieurs fois). Dommage qu'il n'y ait pas plus de commentaires (car il en mérite bien plus). | |
woodywood |
Posté le 18/02/2015 à 10:01:07
C'est superbe... | |
Poesie nocturne |
Posté le 18/02/2015 à 14:14:12
Merci à vos trois passages et désolé du temps affreusement long que je mets pour répondre. A dire vrai je ne peux que me sentir flatté par vos remarques, donc merci encore ! | |
aliasniamor |