J'entends son coeur blessé
Soupirer ses espoirs.
Assis au coin du bar
Et par lui terrassé.
Et je lui chante
Un air plus gai.
Si je m'absente
Je rompts l'étai.
Sous mes yeux et ma voix,
Au mieux juste inutiles,
Le voilà qui s'enfile
Trois verres de vodka.
Et je lui chante
Un air plus gai.
Si je m'absente
Je rompts l'étai.
Voyez le qui s'avance
A pas lents et balourds.
Au dessus de la cour
La terrasse balance.
Et je lui chante
Un air plus gai.
Si je m'absente
Je rompts l'étai.
Non, tu ne voles pas,
Mon ami. Redescends
Du parapet branlant
Que tu as grimpé là.
Et je lui pleure
Un air mauvais
Quand sonne l'heure
De son décès.
Écrit par aliasniamor
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux" E. de la Boétie.
Catégorie : Triste
Publié le 17/05/2014
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de aliasniamor au hasard |
Commentaires
Annonces Google |