Des azurs balayés par quatre vents de gris
Nuages lessivés, essorés, foudroyant
La terre, ce théâtre aux rôles louvoyants.
Des amours délayés des mots d'un être épris
Transi, touché, blessé, blessant et larmoyant
Des mots de boue, de plâtre qu'il voudrait "noyants".
Un fou s'épanche là, sous l'azur des amours
Naissantes, provocant's avec leurs lots de cris,
Leurs crocs du lit, parfois, ces jeux tendres de cour
Tantôt belligérant's, espérons-le, sans bris.
Son âme, idéaliste, amoureuse d'azurs
Toujours plus bleus, plus beaux, n'a que faire des gris
Dont les plus fantaisistes eux-mêmes sont bien durs
Avec nos coeurs, joyaux trop aisément aigris.
Écrit par aliasniamor
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux" E. de la Boétie.
Catégorie : Divers
Publié le 04/12/2011
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Commentaires
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Posté le 04/12/2011 à 10:41:17
Absolument divin ! Les mots s'accrochent, se heurtent pour créer des sons par milliers, des harmonies variées et savoureuses. La forme s'entremêle au fond dans une lecture des plus agréables. | |
Harmonie |
Posté le 19/02/2015 à 10:12:33
Superbe poème, j'aime bien votre écriture qui nous plonge instantanément dans votre univers, après lecture de vos poèmes celui-ci est un de mes préférés | |
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