Je n'ai plus à offrir aucune larme. Rien,
Si ce ne sont les pleurs emportés en bourrasques
Tandis qu'en solitaire enfin j'ôte le casque
Qui m'isole de tout : le mal comme le bien.
Alors, tu m'apparais, splendeur élégiaque,
Thébaïde, pourtant, demeure morne et vide :
Je n'ai plus, désormais, droit qu'à ce toi livide,
Souvenir incertain de nos nuits orgiaques.
T'oublier est autant malédiction que charme :
Préféré-je être triste ou céder au vacarme
D'images et de sons qui t'enseveliront ?
Non que je sois capable de te remplacer
Au sein de ma mémoire, mon cœur, mon passé;
Un bout de toi, toujours, vivra en mon giron.
Écrit par aliasniamor
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux" E. de la Boétie.
Catégorie : Amour
Publié le 20/11/2024
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Commentaires
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Posté le 21/11/2024 à 06:19:17
Voilà donc cet "élégiaque" qui t'interrogeait. Cela donne un très beau sonnet selon les règles classiques. 💋 |
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Bella de Vnirfou |