Même devant la mort
Il y a cette partialité
Que c'est dur comme réalité
Les êtres ne sont égaux encore
Des écoliers de retour de vacances
Fauchés à la fleur de âge
Ils ont fini un agréable voyage
Dans un tunnel. Quelle cruelle déchéance
Pour les uns des funérailles grandioses
Les autres qui ne sont pas grand chose
Aux oubliettes ils s'inscrivent
Puisqu'ils ne méritaient pas qu'ils vivent
C'était ces lointains afghans
Chez eux juste avant le jour
En plein sommeil sans retour
Parmi les leurs les moins vivants
Ils étaient massacrés par les seigneurs
Ceux qui défendent le droit
A coup de canon de fausses lois
Transcrites comme étant les meilleures
Hégémonie sur le monde
Façonné à leur guise
Il le proclame l'exige
Mille lieux à la ronde
Tout nous est permis par puissance
Jusqu'à pisser sur des dépouilles
Même ce qui est sacré on le souille
Nos crédos priment par essence
Rien ne nous arrête dans notre dessein
Le monde doit se plier à nos pieds
Par peur, hypocrésie, allégeance tout y est
Ils se retrouvent tous ces mesquins
Aucune autre pensée n'est permise je suppose
Vous seriez taxés par tout isme
Aujourd'hui islamisme, hier communisme
Demain certainement autre chose
Je suis, et je serais parmi ceux
Qui vous diront nous sommes les autres
Qui ont d'autres valeurs pas les vôtres
Avec un voeux espérement pas creux
L'existence est faite de pluralité
Richesse jamais épuisée
Depuis que le monde est ainsi tissé
Il a fait la grandeur de l'humanité
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Ce poème est bouleversant, et fort bien écrit. | |
flipote |
Ce poème m'a fait beaucoup de mal. Aprés l'avoir terminé une grande tristesse m'avait envahi, j'ai toujours mal dans ma peau. Ai je fait du mal aux parents des écoliers ? | |
abouabdou |