Même une aube de craie
Arrive à déchirer la nuit
Pour qu'aucun ennui
Ne résiste à ses traits
Le jour qui se lève
Balaiera sur son passage
Sans hésitation ni trève
L'écume d'à travers les âges
Pour peu d'avoir compris
Que les heures de la vie
Ne sont une succession
Aléatoire et sans raison
Elles nous emmènent
Inéluctablement ailleurs
N'aie crainte et peur
La terre abrite la graine
Moi remplie de doute
Déjà si j'existe
Un début de route
La fin ne lui résiste
De question en question
J'ai pris du retard
L'être de raison
S'affirme et se prépare
À chaque seconde
Toute forme d'existence
S'exprime dans ce monde
Avec harmonie et que d'aisance
Il pleut,il neige,il vente
Une feuille tombe, un fruit
Mûr s'expose et raconte
Qu'il vient à la seconde depuis
Le soleil est toujours présent
Jour et nuit ne sont
Qu'un mouvement pérpetuel
Cette vie n'est que virtuelle
Sombre restera l'atmosphère
De celui qui a perdu
La notion de son repère
L'étoile ne lui serait confondue
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