Plus rien ne m'émeut
Et je glisse peu à peu
Vers l'indifférence à tout
Jusqu'à mes rêves les plus fous
Vidé à la limite de la moelle
Et tel cet être au bel plumage
Qu'on lui a arraché les ailes
Pour n'en garder qu'une inamovible image
Son espace vital perdu le hante
A son agonie et pour mieux l'achever
Comment peut on lui dire chante
Il répugne tout chant, interdit de rêver
Je me tourne vers toi bien aimée
Les mains vides, le coeur plein de chimères
Laisses moi cet ultime rêve ,et j'espère
Qu'avec toi mon horizon ne sera pas fermé
Au brutal réveil et bien que meurtri
Je retrouverais notre chant en murmure
Et juste avant de partir serait mon cri
Qu'elle n'a pas été sublime mon ultime bléssure
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de abouabdou au hasard |
Commentaires
Annonces Google |